
La sortie de Dofus 3.0 sur Unity a marqué une nouvelle ère pour le MMORPG d’Ankama. Cette transition technique, souvent appelée Dofus Unity, ne s’est pas limitée à une amélioration graphique : elle s’accompagne de changements importants concernant les classes du jeu et leur équilibrage. Dans cet article, nous proposons un tour d’horizon des classes disponibles dans Dofus 3.0, des ajustements apportés suite à la migration vers le moteur Unity, ainsi qu’une analyse de l’impact de cette migration sur l’équilibrage, le gameplay et les mécaniques propres à chaque classe. Enfin, une conclusion résumera les points notables à retenir sur les classes dans cette nouvelle version.
Présentation générale des classes de Dofus 3.0
Dofus 3.0 (version Unity) maintient le riche panel de classes jouables déjà bien connu des joueurs. On compte ainsi 19 classes distinctes disponibles, couvrant un large éventail de rôles et de styles de jeu. Chacune possède des capacités uniques et une identité propre, permettant aux joueurs de choisir un personnage adapté à leur façon de jouer (dégâts, soutien, invocations, tank, etc.). Voici la liste des classes de Dofus 3.0 :
Iop – Guerrier de mêlée spécialisé dans les dégâts physiques au corps-à-corps, incarnant la bravoure et la force brute.
Cra – Archer expert du combat à distance, capable d’infliger des dommages importants de loin avec précision.
Eniripsa – Guérisseur du groupe, maître des soins et des buffs de soutien augmentant la vitalité ou la puissance des alliés.
Féca – Protecteur défensif qui utilise des armures magiques pour réduire les dégâts subis et soutenir ses alliés.
Sacrieur – Berserker prenant force dans la douleur : il encaisse volontairement des coups pour augmenter ses propres capacités de combat en tant que tank.
Xélor – Mage du temps manipulant le flux des PA (points d’action) : il peut retirer ou donner des PA et téléporter des entités en jouant avec le temps.
Sram – Assassin furtif, adepte de l’invisibilité et des pièges, excelle à surprendre ses ennemis et à porter des coups critiques dévastateurs.
Osamodas – Invocateur bestial pouvant appeler des créatures en combat. Il dresse des invocations variées pour combattre à ses côtés ou renforcer l’équipe.
Enutrof – Chasseur de trésors et débuffeur à distance, il affaiblit ses adversaires (retrait de PM, désenvoûtements) tout en augmentant les gains de butin du groupe.
Sadida – Druide de la nature, capable d’invoquer des poupées aux effets variés (soin, entrave) et d’entraver les ennemis avec des sortilèges végétaux.
Ecaflip – Joueur téméraire misant sur la chance, ses sorts aux effets parfois aléatoires peuvent autant soigner que blesser, pour le meilleur ou pour le pire.
Pandawa – Combattant maître des breuvages, il peut porter et jeter ses alliés ou ses ennemis pour les repositionner, et applique des états d’ivresse conférant des bonus variés.
Roublard (Ruseur) – Stratège explosif posant des bombes sur le terrain. En combinant et déclenchant ces bombes, il contrôle la zone de combat et inflige de lourds dégâts.
Zobal (Masqueraider) – Guérrier changeant de masque en plein combat, alternant entre rôles : le masque du Pleutre (soutien/bouclier), du Psychopathe (dégâts) ou du Classique (polyvalent).
Steamer (Foggernaut) – Ingénieur des profondeurs maniant des tourelles technologiques. Il peut invoquer des tourelles de soin, d’attaque ou de soutien, offrant un jeu tactique à distance.
Eliotrope – Maître des portails, descendant des Eliatropes. Il crée des portails magiques sur le champ de bataille, permettant de rediriger attaques et déplacements à travers le terrain.
Huppermage – Mage élémentaire polyvalent, combinant les quatre éléments (feu, eau, air, terre) pour déclencher des effets et combos puissants adaptés à chaque situation.
Ouginak – Combattant bestial inspiré du chien. Au fil du combat il accumule de la Rage et peut se transformer en une redoutable forme bestiale pour traquer et dévaster ses proies.
Forgelance – Lancier légendaire et dernière classe en date, introduite juste avant la migration Unity. Armé d’une lance, il excelle à moyenne portée avec un jeu équilibré entre attaque et défense. Le Forgelance puise sa force dans la Lance originelle et constitue ainsi la 19<sup>e</sup> classe jouable du jeu.
Toutes ces classes forment le « Monde des Douze » (initialement 12 dieux pour 12 classes de base), enrichi au fil des ans par de nouvelles recrues. La migration 3.0 n’ajoute pas de nouvelle classe supplémentaire, mais conserve cet éventail complet offrant aux joueurs un choix stratégique important lors de la création de personnage ou de la composition d’équipe.
Modifications des classes suite à la migration vers Unity
Si le passage à Unity n’a pas bouleversé le concept fondamental des classes, il a entraîné de nombreux ajustements et améliorations les concernant. Ankama a profité de cette refonte technique pour moderniser l’apparence des classes, corriger d’anciens déséquilibres et peaufiner certaines mécaniques de jeu.
Refonte graphique : Toutes les classes ont bénéficié d’un nouveau design visuel grâce au moteur Unity. Les graphismes sont plus détaillés et fluides, avec une direction artistique repensée. Par exemple, la taille des têtes des personnages a été réduite par rapport à la première beta Unity afin d’éviter un aspect “chibi” trop enfantin et d’offrir un rendu plus mature à l’ensemble des classes. Chaque classe (et chaque genre masculin/féminin) possède désormais des skins et animations retravaillés, plus distinctifs et personnalisés, ce qui donne plus de caractère aux incarnations en jeu. Des détails emblématiques de la version 2.0 ont même été réintroduits suite aux retours de la communauté pour ne pas trahir l’identité visuelle de certaines classes. Par exemple, des éléments de costumes ou d’accessoires supprimés initialement ont pu être ajoutés de nouveau afin de satisfaire les joueurs nostalgiques de Dofus 2.0. En jeu, on remarque également de nouvelles animations d’attente (idle) propres à chaque classe, reflétant leur personnalité quand le personnage est immobile. Tout ce volet esthétique apporte un vent de fraîcheur visuel sans modifier les rôles de jeu, mais améliore l’immersion.
Équilibrages et ajustements de gameplay : Au-delà des graphismes, le passage à Dofus 3.0 s’est accompagné de correctifs et rééquilibrages de fond sur les classes. Dès la bêta Unity, l’équipe de développement a entrepris des tests intensifs d’équilibrage pour peaufiner la puissance de chaque classe et assurer une meilleure justice de jeu. De nombreux sorts ont été modifiés : coûts en PA ajustés, dégâts réévalués, portées modifiées, et certaines mécaniques affinées. À la sortie de Dofus 3.0, Ankama a continué sur cette lancée avec des mises à jour post-migration (telles que la version 3.1) apportant buffs et nerfs selon les besoins. Par exemple, la mise à jour 3.1 a introduit un lot massif de changements : plusieurs classes jugées trop puissantes (comme le Steamer ou l’Écaflip) ont été légèrement nerfées, tandis que des classes en difficulté (telles que l’Éliotrope) ont reçu des améliorations significatives. Dans certains cas, il s’est agi de véritables refontes complètes de la classe ou de ses sorts, illustrant la volonté des développeurs de moderniser le gameplay en profondeur lorsque cela s’avérait nécessaire. Par exemple, l’Écaflip a vu son gameplay évoluer juste avant Unity avec l’introduction d’un tout nouveau système de cartes à tirer pendant le combat, ce qui modifie sa manière de jouer en offrant davantage de contrôle dans ses effets aléatoires. D’autres classes ont également bénéficié de retouches mécaniques plus subtiles ou de corrections de bugs historiques désormais possibles grâce au nouveau client. Globalement, toutes les classes ont subi au moins quelques ajustements suite à la migration Unity, que ce soit en termes de statistiques de sort, de fonctionnement d’état, ou de clarté des descriptions, afin d’améliorer l’expérience de jeu et la progression des personnages.
Qualité de vie et interfaces : Indirectement, certaines modifications du moteur Unity ont un impact sur la façon de jouer les classes. L’interface a été refondue, rendant le suivi des effets et des stats plus clair, et un système de statistiques de fin de combat détaille désormais la performance de chaque personnage après une bataille. Cela permet aux joueurs d’analyser plus finement l’efficacité de leur classe et de leurs sorts, et ainsi d’ajuster leur stratégie ou leur équipement en conséquence. De plus, les améliorations ergonomiques profitent à toutes les classes : par exemple, les joueurs multi-comptes disposent d’outils (auto-join, auto-focus, etc.) pour synchroniser leurs personnages, rendant plus facile la gestion de plusieurs classes en combat. Bien que ces changements relèvent de l’interface et non des classes en elles-mêmes, ils influencent directement le gameplay ressenti avec chaque classe, en particulier dans les combats tactiques qui mobilisent plusieurs personnages.
En somme, la migration sous Unity a servi de prétexte idéal pour raffiner en profondeur le jeu : visuellement avec des personnages plus modernes, et ludiquement avec un équilibrage en cours d’optimisation. Les classes de Dofus 3.0 restent familières dans leurs principes, mais de nombreux détails ont évolué pour apporter plus de confort, de fluidité et de justice dans le jeu.
Impact de Unity sur l’équilibrage, le gameplay et les mécaniques de classe
Après quelques mois d’exploitation de Dofus 3.0, quel bilan peut-on tirer des effets de cette migration Unity sur les classes en terme d’équilibrage et de gameplay ? De manière générale, le passage à Unity a eu un effet globalement positif sur la jouabilité des différentes classes, tout en posant de nouveaux défis d’ajustement fin.
Équilibrage amélioré : La volonté d’Ankama de lisser les écarts de puissance entre classes s’est traduite par des correctifs réguliers et une attention soutenue aux retours des joueurs. Le moteur Unity, plus flexible, permet aux développeurs d’implémenter plus facilement des mises à jour d’équilibrage qu’auparavant. Résultat : le méta-jeu évolue rapidement et tend vers plus de diversité. Des classes autrefois délaissées gagnent en popularité grâce à des améliorations bien ciblées, tandis que les dominantes d’hier peuvent être revues à la baisse pour conserver un environnement de jeu sain. Par exemple, les premières analyses post-migration ont montré un renforcement d’utilité pour certaines classes de soutien (Eniripsa, Pandawa, etc. bénéficiant de up de leurs capacités) et un encadrement de classes à fort potentiel de dégâts pour éviter les excès (des nerfs mesurés sur l’Écaflip ou le Forgelance, autrefois jugés surpuissants en PvM/PvP). Bien sûr, l’équilibrage parfait reste un idéal en constante poursuite : chaque mise à jour peut amener son lot de désajustements involontaires. Néanmoins, la réactivité d’Ankama sur Unity laisse penser que les déséquilibres sont corrigés plus vite qu’auparavant, grâce à l’infrastructure moderne du jeu et aux phases de bêta publiques qui permettent de tester les changements en amont.
Gameplay plus fluide et moderne : Sur le plan du gameplay, la fluidité apportée par Unity se fait clairement sentir. Les combats gagnent en confort, avec des animations plus réactives et un enchaînement des actions sans les ralentissements que l’on rencontrait parfois sur l’ancien client Flash. Ceci profite particulièrement aux classes à gameplay “lourd” (par exemple le Sadida avec ses multiples invocations ou le Sram posant de nombreux pièges) : même avec de nombreux objets animés sur le terrain, le jeu reste stable et fluide, ce qui évite de pénaliser ces styles de jeu. De plus, les améliorations d’ergonomie (taille de l’interface ajustable, info-bulles claires, gestion du multi-compte facilitée) rendent l’expérience plus agréable pour tous les joueurs, quelles que soient les classes jouées. On peut par exemple jouer plusieurs comptes avec différentes classes sans se perdre dans les fenêtres, ce qui accentue la dimension stratégique pour ceux qui composent une équipe complète. Par ailleurs, des fonctionnalités comme les statistiques post-combat ou les nouveaux outils sociaux (guilde, groupes) permettent aux joueurs d’affiner leur maîtrise de classe en ayant un meilleur retour d’information sur leurs performances. En résumé, le gameplay de chaque classe profite indirectement de l’environnement Unity plus moderne : on joue son personnage dans de meilleures conditions techniques, ce qui met davantage en valeur les compétences et la stratégie plutôt que la patience ou la tolérance aux bugs.
Mécaniques de classe préservées et enrichies : Un point important à souligner est que la migration n’a pas dénaturé les mécaniques propres à chaque classe, mais au contraire a cherché à les consolider. Les identités ludiques (le framework de chaque classe) restent globalement les mêmes qu’en 2.0, ce qui a rassuré la communauté. Un Iop reste un Iop qui fonce dans la mêlée, un Eniripsa reste le soigneur attitré, etc. Toutefois, certaines mécaniques ont été rééquilibrées ou enrichies. Par exemple, la nouvelle mécanique de tirage de cartes de l’Écaflip (introduite en fin de version 2.x) a pleinement pris sa place dans Dofus 3.0, rendant cette classe de chance beaucoup plus stratégique qu’auparavant. D’autres systèmes, comme le fonctionnement des boucliers ou de la réduction de dégâts (crucial pour le Féca et le Zobal), ont été revus pendant la migration Unity pour être plus cohérents et efficaces. De même, le multivers des portails de l’Éliotrope ou la jauge de Souffrance du Sacrieur ont fait l’objet de petits ajustements de valeurs afin de mieux s’intégrer au nouvel équilibrage général, sans changer leur principe de base. Globalement, les joueurs retrouvent donc leurs classes favorites avec leurs atouts et faiblesses caractéristiques, mais souvent avec des détails de gameplay peaufinés (portée de sort ajustée, temps de relance modifié, interactions de sort clarifiées, etc.). Cette continuité dans le changement a permis d’éviter un choc trop brutal : on n’a pas eu à réapprendre entièrement sa classe, mais plutôt à s’adapter à des améliorations subtiles qui, au final, rendent l’expérience de jeu plus riche et aboutie.
En définitive, l’impact de la migration Unity sur les classes se manifeste par un jeu plus équilibré, plus agréable à jouer, et globalement plus cohérent dans ses mécanismes. Les classes de Dofus 3.0 conservent toute leur diversité, mais interagissent dans un cadre modernisé qui profite tant aux vétérans qu’aux nouveaux joueurs.
Conclusion : un nouveau souffle pour les classes de Dofus
La transition vers Dofus 3.0 sous Unity a apporté des changements majeurs tout en préservant l’essence du jeu. Pour les classes, le bilan est largement positif. On note une refonte visuelle réussie qui actualise l’apparence des personnages sans les dénaturer, ainsi qu’un travail d’équilibrage continu garantissant à chaque classe une place légitime dans le jeu. Le gameplay gagne en fluidité et en confort, ce qui met en valeur la stratégie propre à chaque classe plutôt que les limitations techniques. Les mécaniques spécifiques (sorts, états, invocations, etc.) ont été ajustées avec finesse, de façon à moderniser certaines fonctionnalités tout en maintenant l’identité unique de chaque classe du Monde des Douze.
En somme, Dofus Unity a insufflé un véritable bol d’air frais à l’expérience de jeu côté classes, en améliorant l’équilibre et la qualité globale sans repartir de zéro. Les joueurs peuvent ainsi redécouvrir leurs classes favorites dans un environnement renouvelé, plus stable et plus juste. Bien sûr, l’aventure ne s’arrête pas là : l’équipe d’Ankama continue de surveiller attentivement les retours de la communauté et d’affiner les classes au fil des mises à jour. Mais une chose est sûre, cette nouvelle version 3.0 pose des bases saines et prometteuses pour l’avenir de Dofus, où chaque classe – du Iop intrépide au mystérieux Huppermage – peut pleinement s’exprimer dans un univers Unity alliant modernité et respect de la tradition du jeu.